Description
Les dames de Villefranche
Alors que des raisons très personnelles le retiennent sur Rodez, l’inspecteur Adrien Levasseur se voit confier une affaire délicate à Villefranche de Rouergue. Bon an mal an, il doit mener son enquête et s’occuper de son avenir qui est en passe de prendre un nouveau tour.
La victime de ce crime sanglant n’est autre que le commissaire Peyrolles, figure importante mais controversée de la ville. C’est que le policier villefranchois avait de drôles de méthode et confondait souvent intérêts public et privé. Peu à peu, il était en passe de se bâtir une jolie fortune. Sa fonction lui permettant d’être informé de tous les incidents, accidents ou incivilités survenus en ville, il utilisait ces informations pour s’enrichir. La mise au jour de ces manœuvres dilatoires sèment le trouble à la fois au commissariat, parmi les hommes dirigés par le mort, et en ville.
La personnalité ignoble de la victime, bientôt suivie par une autre tout aussi exécrable, fait augmenter le nombre des suspects. De nombreuses notabilités sont impliquées et il faudra tout le doigté de l’inspecteur pour séparer le bon grain de l’ivraie et mener son enquête en toute indépendance sans se laisser détourner de sa route.
Parallèlement, l’enquête s’oriente vers les relations perverses que le commissaire entretenait avec les femmes. Homme violent avec sa femme, brutal avec ses conquêtes, suborneur avec celles qui lui résistaient, le commissaire Peyrolles faisait partie des hommes que combattent certaines figures féminines de la ville qui œuvrent pour améliorer le sort de leurs consoeurs. Celles que l’enquêteur appellera bientôt Les dames de Villefranche sont des femmes notables qui, chacune dans leur sphère, aident les plus démunies à survivre. Directrice d’institutions caritatives, patronne de journal ou créatrice d’écoles pour les filles, elles soutiennent de leur mieux les miséreuses réduites à la mendicité ou à la prostitution, les veuves sans ressource, les jeunes filles détournées.
Tandis que lui-même s’interroge sur ses propres relations avec les femmes, notamment celle qu’il aime, Flora, il est confrontée à la violence des hommes qui s’arrogent tous les droits. Il découvre ainsi la dure condition réservée aux femmes dans une société dirigée par les hommes et que les conventions sociales immobilise. L’assassin se cache-t-il dans les rangs de ces féministes avant l’heure ou bien s’agit-il d’une vengeance plus personnelle visant directement le commissaire ?
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