Description
Un gant teinté de sang
L’inspecteur Adrien Levasseur, âgé de trente ans, est le fils d’un ouvrier révolutionnaire mort mystérieusement à Decazeville lors d’une grève de mineurs et d’une jeune femme déclassée, issue de la bonne bourgeoisie de Rodez. Engagé volontaire lors de la guerre de 1870 et blessé à la jambe, il assiste au siège de Paris et à la Commune. À la fin de cet épisode révolutionnaire, il rentre, désabusé et boiteux, à Rodez. Il devient inspecteur de police dans l’idée de mettre plus de justice dans un monde injuste, sans illusion mais sans faiblesse. Sous les ordres de son mentor, le commissaire Reynouard, il prend goût à ce travail de policier.
Un gant teinté de sang, sa première enquête criminelle le mène à Millau. La victime est un patron gantier, un bourgeois de la ville, assassiné et mutilé dans son propre atelier. L’horreur du crime a frappé toute la cité. Arrivé dans la capitale du gant, le commissariat de Millau lui présente un coupable idéal, un ouvrier anarchiste mais l’inspecteur refuse les évidences trop faciles et cherche à aller plus loin. Très féru de nouveaux modes d’investigations – étude de la scène du crime, inspection minutieuse du cadavre, relevé des indices… – il n’est pas un enquêteur comme les autres. Il se heurte à la mauvaise volonté du commissaire local, peu au fait des avancées en matière de pratiques policières. En interrogeant différents témoins, l’enquêteur comprend que les relations entre les membres de la famille étaient plus que délicates. Il rencontre la jeune gouvernante des enfants Montel, Flora Soneilhac, la bonne amie de Joseph Anselme, l’ouvrier emprisonné, dont les rapports ambigus avec le défunt le trouble. De nombreuses personnes avaient intérêt à tuer la victime et les coupables potentiels sont nombreux : le frère banquier au bord de la faillite, la veuve sous la coupe d’ardents catholiques complotant contre le pouvoir en place… Au fil d’un récit haletant où se mêlent le tragique et la comédie mâtinés d’un brin de romantisme, le mystère se dénoue non sans que le héros y ait laissé quelques illusions.
La traque de l’assassin pleine de suspens et de rebondissements met le policier en contact avec toute la bonne société millavoise mais aussi le monde des petites gens, ouvriers gantiers, tanneurs, cabaretiers, fileuses et aubergistes. Ce récit romanesque au dénouement plein de surprise met en scène des personnages haut en couleur qu’on a plaisir à découvrir et à retrouver.
vincent –
Un plongeon dans le ( passé ? ) du milieu Millavois pas aussi clean que l’image touristique d’aujourd’hui, passionnant ,je recommande.
MULLER –
Ayant rencontré l’auteure par hasard sur le marché de Salles-Curan et étant curieux de nature, j’ai acheté le 1er tome de l’inspecteur Levasseur, les deux tomes du « Cercle Makaoré », et le dernier paru « Prières assassines ».
J’ai commencé par l’inspecteur Levasseur. Un plaisir à lire. Il ne faut surtout pas s’en priver.
Je ne regrette pas mon achat.
bruno canac –
acheté lors du marché de noel a st sernin par un heureux hasard,roman passionnant,je viens d’en commander un autre tome,a consommer sans moderation.